Le football haïtien devient religion, et les filles n’ont d’yeux que pour Nazon
Charmant, gracieux, sublime, craquant, mignon… tant de qualificatifs pour désigner le numéro 9 des grenadiers. Duckens Nazon, le jeune footballeur haïtien de 25 ans n’a pas mis du temps pour gagner le cœur de toute une nation, et exceptionnellement des femmes. En effet, auteur d’un excellent Gold Cup avec 2 réalisations et autant de passes décisives, le natif de Châtenay-Malabry en France devient malgré lui l’idole de toute une jeunesse, majoritairement féminine.
La sélection nationale de football haïtienne a fait montre d’une belle performance pour cette 15e édition de la Gold Cup. Semi-finaliste pour la première fois depuis la création du tournoi en 1991, les bleus et rouges ont été malheureusement chassés de la compétition par un arbitre qatari. Ce dernier ayant offert la victoire aux mexicains sur un plateau en or.
Pour la première fois depuis 1974, des Grenadiers ont fait la fierté d’Haïti. Ceux qui ont laissé les USA pour rentrer au pays (élimination oblige) ont reçu un accueil chaleureux, digne d’un sportif professionnel. Ils ont finalement acquis cette notoriété que procure ce sport mondialement connu. Les Grenadiers sont des héros à l’instar de ceux de Vertières! « Il n’ont plus rien à envier à Messi ou Ronaldo », clament plus d’un constatant le haut niveau de professionnalisme atteint par les protégés de Marc Collat.
Si cette prestation extraordinaire des grenadiers à la Gold Cup a pu satisfaire les amants et fins connaisseurs du ballon rond, elle n’a pas laissé la gent féminine haïtienne indifférente pour autant. Jamais on a vu autant de filles et de femmes (d’habitude les filles ne s’intéressent pas au sport qui passe à la télé, cela va de soi) commenter sur l’issue d’un match de football, sur la décision injuste d’un arbitre ou encore sur la dextérité d’un joueur.
Sauf propos biaisés ou jugements faits à l’aveugle, si le football a désormais un dieu, pour les filles, il n’est autre que Duckens Nazon. La divinité du footballeur étant plus dans son charme que dans son aptitude sur le terrain. Le nouveau chouchou de nos sœurs haïtiennes, Nazon, depuis la semaine écoulée fait incessamment l’objet de nombreuses missives en provenance de ses admiratrices, victimes de son charme, captives de sa beauté plutôt que de son jeu. Les noms Casanova, Cyrano de Bergerac ont dorénavant des équivalences féminines. Il est désormais en Haïti des Oswald Durand-femmes. Des filles qui maitrisent l’art de draguer. Des filles qui savent comment attirer les hommes, par la seule nudité de leurs plumes, par la seule obscénité de saines voluptés exprimées avec mots en chaleur. Ces filles n’ont pourtant d’yeux que pour Nazon.
La nouvelle pépite du football haïtien est l’objet de tous les fantasmes féminins, n’en déplaise aux autres joueurs de la sélection nationale. Cette nouvelle tendance des filles à afficher publiquement leur affection pour le footballeur a suscité une vive polémique du côté des petits amis, du moins des simples soupirants et même des maris qui se voient relégués au second plan. Danger réel. Nazon est haïtien. Ces déclarations doivent être prises au sérieux, contrairement aux folies manifestées à l’égard de Ronaldo ou Neymar. Nazon par son charme et sa beauté met toute une myriade de conjoints en défit de consolider leurs unions. Une fille ne déclare pas souvent sa flamme. Et quand elle le fait, cela doit être pris très au sérieux.
La montée en popularité du footballeur marque un nouveau tournant du football en Haïti. A souligner qu’il n’est pas le seul à avoir gagné cette popularité. L’émergence de tous les joueurs haïtiens titulaires de cette édition de la Gold Cup est en effet patente et saluée de tout le pays. Les Grenadiers, quoique lâchement renversés en plein élan vers la finale de cette compétition, ont jeté les bases d’une nouvelle ère du football Haïtien.